Artichauts à la cocotte

Un peu de préparation, une cuisson en 2 temps, mais rien de bien complexe pour ce plat complet.

 

Ingrédients pour 4 personnes :

 

Quelques pommes de terre (2 ou + par personne)

1/2 chorizo (fort pour celles et ceux qui apprécient)

un morceau de poitrine salée, fumée de porc (ou lardons)

2 oignons moyens

1 c à c de curcuma

huile d’olive

25 cl d’eau

200 g environ de petits pois (surgelés)

1 gousse d’ail

2 fonds d’artichaut (ou + par personne) surgelés

sel / poivre

 

1 : Éplucher et émincer oignon et ail. Peler les P de T et les couper en gros cubes (en 4 par exemple)

2 : Enlever la peau du chorizo, couper 1 morceau d’environ 1,5 cm par personne, tailler en fines rondelles le reste

3 : Tailler 1 morceau d’environ 1,5 cm par personne de poitrine fumée et le reste en petits lardons

4 : Faire chauffer un fond d’huile dans une cocotte vapeur « minute » et y faire revenir l’oignon et l’ail, ajouter le curcuma, remuer. Puis mettre les petites rondelles de chorizo et les petits lardons (garder les gros morceaux)

5 : Mettre les petits pois, les fonds d’artichaut, l’eau et les P de T, saler et poivrer très légèrement

6 : Fermer la cocotte et mettre à cuire pour 5 mn

7 : Pendant ce temps, faire revenir 1 ou 2 mn dans une petite poêle, d’abord les gros morceaux de poitrine, les retirer puis faire pareil avec les gros morceaux de chorizo

8 : Ouvrir la cocotte, mettre alternativement soit du chorizo, soit de la poitrine dans chaque creux des fonds d’artichaut et remettre le couvercle. Prévoir 4 à 5 mn de cuisson vapeur de plus.

9 : Servir les fond d’artichaut garnis, entourés de petits pois, de P de T et du reste.

 

BILAN : Moi j’adore, autour de moi cela a été aussi apprécié. Avant de servir s’assurer de la pointe du couteau que les légumes sont bien assez cuits.

 

N.B. : C’est un plat que me faisaient ma grand-mère, puis ma mère. On appelait ça (à tort) « artichauts à la barigoule ».

Bien évidemment le temps est passé et elles ne sont plus là ni l’une ni l’autre pour me donner la recette, on ne devrait jamais remettre à plus tard les choses auxquelles on tient.

Bref, grâce à quelques souvenirs de certains ingrédients, un peu d’aide de recettes sur mes livres, j’ai tout de même réussi à confectionner ce plat presque comme dans ma mémoire, mais ce ne sera jamais aussi bon que celui de ma Maman ou de ma Mamy…. Si elles n’employaient que des produits frais, j’avoue que par facilité et économie, j’ai utilisé ce que nous propose la vie actuelle. Par exemple, à la place du chorizo, normalement on met de la « soubressade » mais pas celle qui ressemble à de la « Rosette de Lyon » c’est celle qui est sous forme de boudins rouges. Piquante ou douce, c’est au choix. Le problème récurent, c’est d’en trouver !

 

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